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Si les ateliers pratiques ne débouchent pas systématiquement sur une réalisation audiovisuelle, c’est bien souvent une question de temps et de public. Lorsque les conditions sont réunies, nous mettons tout en œuvre pour que les participants, individuellement ou en petits groupes, parviennent à imaginer, puis tourner et enfin monter un film. Lors de nos interventions nous insistons sur les discussions préalables au tournage de la moindre image : Que veut on filmer, pourquoi, comment ? Qu’est ce que l’image va-t-elle nous permettre de dire ou d’exprimer en plus ? Pourquoi écrire ce que l’on compte faire est une étape incontournable ? Quel dispositif de tournage correspond le mieux à ce que je veux faire ? Ces questions résolues, le moment du tournage peut prendre tout son sens. Apprendre à se demander ce que l’on attend de l’image permet de comprendre comment le dire en image. La découverte de l’organisation du discours audiovisuel se poursuit par le montage. Nouveau stade d’écriture, où les choix et possibilités de faire sens se démultiplient en fonction d’un son, d’une image déplacée, d’un commentaire.
L’implosion des barres, 15’ | | |
Korrigan’s wake, 15’ Ce documenteur, tourné et monté en moins de 10 jours d’atelier, joue sur les ficelles narratives des magazines de reportage en suivant la piste des Korrigans bretons. La voix off des pseudo journalistes oriente les images avec des propos choisis. Ainsi une caravane abandonnée à l’orée d’un champ devient un camion-régie ravagé par les fameux farfadets ! Technique d’orientation des témoins par les questions, remontage des interviews, faux témoins à visages masqués, tous les bidonnages utilisés par la télévision sont passés en revue ! Mais aussi les techniques du plan subjectif cher aux films d’horreur ; la voix-off est formelle, « les images que vous allez voir ici, vous ne les avez jamais entendues avant»… | ||
Vicissitudes du Vivier, 8’ / CCC, 8’ |